mercredi 21 février 2007

Jour 9: Pigeon Point-Monterey

Un mot, d'abord, sur la météo de ce mercredi 21 février, parce que ce qui s'y est produit est en voie de devenir un classique: quand on part le matin, les nuages sont menaçants. Pire, la météo, la veille, annonçait de la pluie pour toute la journée, voire des orages! Or, moins d'une heure après notre départ, les nuages se dissipent. Le reste des dernières journées a été tantôt nuageux, tantôt ensoleillé, mais pas une goutte de pluie!

Ce mercredi 21 février aura été notre plus long parcours jusqu'ici: 120 km. Nous aurions pu nous arrêter plus tôt: avant notre destination, Monterey, parce qu'il y avait plusieurs villes accueillantes (ce n'est pas toujours le cas). Mais nous avions une raison particulière d'être à Monterey pour notre départ du lendemain matin, jeudi (pour la connaître, voir le message suivant: Connaissez-vous le Tour de Californie?).

Parcours sans trop de côtes aujourd'hui. Après l'auberge de jeunesse de Pigeon Point, du nom de l'ancien phare où elle loge, juste des vallons pas trop éprouvants et ça, c'est une première depuis le départ! On longe d'abord l'océan pendant une quarantaine de kilomètres jusqu'à Santa Cruz: grosse ville de 40 000 habitants située au Nord de la baie de Monterey. Une ville qui nous laisse une bonne impression: agréable, pas trop frénétique, peut-être un San Francisco en miniature?

Et les palmiers sont de plus en plus nombreux!

En fin d'après-midi, une fois sorti des faubourgs de Santa Cruz, nous avons également roulé pendant 10 km sur la "San Andreas Road". Une route impeccable, pas de fissures au milieu, et pas senti de séismes...

Et puis, pour nous faire éviter la route 1, devenue très achalandée dans cet axe Santa-Cruz/Monterey, le parcours nous fait dévier vers des terres plus agricoles.

Quelqu'un connaît Castroville? "La capitale mondiale de l'artichaut"!

Et puis, voilà qu'on s'aperçoit qu'on n'est pas sur n'importe quelles terres agricoles: on roule sur un des terrains par excellence des méga-producteurs de fruits et d'agrumes californiens. En fin d'après-midi, nous allons croiser une usine Dole, et rouler sur la rue... Del Monte!

Et pour finir, chacun de nous a terminé la journée en solitaire. En s'arrêtant pour prendre une photo, je m'aperçois que j'ai perdu mon appareil. Il est vraisemblablement tombé dans l'herbé 2 km plus tôt lors d'un arrêt. Je choisis donc de revenir en arrière, mais comme il est déjà 16h, et qu'il reste une bonne quarantaine de kilomètres avant Monterey, Josée Nadia va de l'avant, avec le livre pour guide, espérant que la rattraperai plus loin (une légende veut que je sois plus rapide qu'elle - c'est faux!). Le temps que je fasse cet aller-retour, que je piétine l'herbe pendant 15 minutes avant de retrouver l'appareil, Josée Nadia était déjà loin. Et à la première jonction, j'ai même attendu: avait-elle continué ou était-elle derrière? Résultat, Josée Nadia est arrivée à l'auberge une bonne heure avant moi. Et elle n'a pas eu peur des ours! :-) (Pascal)

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