Big Sur, c'est le nom du minuscule village où nous nous sommes arrêtés, mais c'est d'abord et surtout le nom donné à une long rivage de 100 km s'étendant à peu près à mi-chemin entre San Francisco et Los Angeles. Plus précisément au Sud de Monterey, l'ancienne capitale des Espagnols. Ces derniers n'y ayant rien trouvé d'intéressant, ils lui ont donné un nom générique (littéralement: "le gros pays du Sud") et ce nom désigne aujourd'hui la côte, mais aussi les montagnes qui sont juste derrière. Ainsi que, évidemment, la route numéro 1, "notre" Highway 1, qui se faufile entre les montagnes et les falaises plongeant abruptement dans l'océan.
On vous a déjà parlé des falaises: on avait eu notre premier choc en sortant finalement de la forêt, le 14 février. Puis notre deuxième choc lorsque ces falaises étaient devenues encore plus impressionnantes à mesure qu'on descendait vers le Sud, en vélo puis en autobus. Mais les 100 km de Big Sur resteront dans nos mémoires comme une enfilade de "Wow" et de "Wow" et de "Wow". Les photos ne rendent pas justice à ces paysages grandioses.
Et comble de bonheur, la pluie qui était annoncée pour toute la journée, la pluie qui tombait même lorsque nous sommes sortis déjeuner le matin, s'est miraculeusement arrêtée 10 minutes après notre départ.
Il nous faudrait deux jours pour franchir Big Sur. Ce premier jour, 22 février, a été le plus tranquille: c'est le lendemain que les côtes nous attendaient.
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