Et ce furent 25 km de pur plaisir. A droite, une longue étendue de sable blond, puis l’océan. Parfois un ponton. A gauche, au début, une butte nous séparant de la route, puis des quartiers résidentiels: Venice (aussi appelée « Muscle Beach », parce que c’est l’endroit où d’aucuns veulent... être vus!), Torrance, Regondo Beach...
Certes, on ne s'habitue pas au fait que la plage soit toujours aussi vide. Les plages de Californie sont toujours bondées au cinéma!
Puis, avant Long Beach, changement de décor. La piste cyclable prend fin et le parcours le plus direct nous ramène sur l’autoroute 1. Et cette fois, nous y restons pendant plus de 40 km! C’est un boulevard urbain, passant à travers des quartiers tantôt commerciaux, tantôt industriels, rarement jolis.
Surprise : nous sommes toujours, rappelons-le, dans la banlieue Sud de Los Angeles. Et qu’est-ce qu’on voit sur le bord de la route? Des forages de pétrole!
Les villes se succèdent, et nous retrouvons l’océan : Huntington Beach, puis Newport, popularisée par une série télévisée, et où les résidences luxueuses et les BMW témoignent du niveau de vie...
Le soleil se couche quand nous traversons Dana Point, petite ville qui n’est plus tout à fait une banlieue de Los Angeles et qui ne semble pas non plus aussi riche que Newport. Nous pourrions nous y arrêter avant qu’il ne fasse noir, mais nous réalisons que l’objectif que nous nous étions fixés en matinée, San Clemente, n’est plus qu’à 5 km. Une dernière piste cyclable dans l’obscurité, et nous y voilà.
San Diego n’est plus qu’à 75 km... et comme on aimerait bien avoir le temps de la visiter un peu, un train de banlieue nous tend ses bras invitants pour le lendemain matin..
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