Les dérailleurs de l'Ouest: Un arret à Phoenix

8 mars: Autobus Gila Bend-Phoenix
Vélo de Phoenix à Phoenix: 40 km

Pourquoi avoir pris l’autobus? D’abord parce que j’en avais assez du désert, et ensuite parce que ça me permettait de profiter de quelques heures de « lousse » dans cette ville qui m'intriguait, avant d’entamer l'ascension dans la montagne.

Avis aux cyclistes: Il y a en fait deux autobus, et les gens de Gila Bend semblent les confondre, d’autant que ce sont des minibus du même modèle. Le premier coûte 33$, le deuxième... 4$! Le premier relève d’une compagnie privée, et fait la navette trois fois par jour entre Yuma et l’aéroport de Phoenix, en passant par Gila Bend. Le deuxième relève des transports publics de Phoenix et fait la navette entre quelques villes du Sud, dont Gila Bend, et Phoenix.

Avec le premier, le vélo aurait été mis à l'arrière, parmi les bagages. Le deuxième, celui des transports publics, est arrivé muni d'un crochet pour les vélos! Encore un! Incidemment, tous les autobus de Phoenix sont munis de ce crochet hyper-simple dont on vous a déjà parlé. Qu’est-ce qu’on attend à Montréal???

Le seul défaut de l’autobus public est que son terminus est dans le stationnement d’un centre d’achats de la banlieue Ouest de Phoenix (Tolleson), à une douzaine de kilomètres du centre-ville. Mais aucune difficulté pour le rallier, ce centre-ville : le Phoenix métro est quadrillé d’un réseau de rues hyper-simple, comme à Montréal : Nord-Sud ou Est-Ouest.

Et puis, faire route vers le centre-ville, et au-delà, c’était nécessaire en vue de la grimpette du lendemain: chaque kilomètre gagné dans Phoenix était un kilomètre en moins pour le parcours du lendemain qui s’annonçait long.

Donc, Phoenix. 3 millions d'habitants et plus. Ville dont la croissance se fait en plein sur le désert...