Le deuxième jour, entre Pine Valley et l’autoroute qui descendait (message précédent), j’ai croisé en quelques heures une demi-douzaine de voitures d’une police bien spéciale : la « Border Patrol ». La patrouille des frontières.
C’est qu’à partir de Pine Valley, pendant 50 km, j’ai suivi une route qui n’était jamais à plus de 10 km de la frontière mexicaine... et qui illustre à quel point, en dépit des patrouilles et des hélicoptères, il doit être relativement facile de la franchir illégalement, cette frontière.
Sur cette photo par exemple, la frontière est manifestement derrière la colline, sinon au milieu de la colline elle-même.
Avant un minuscule village appelé Jacumba, la route s’infléchit vers le Sud, et la frontière, on peut alors la toucher du doigt : c’est la clôture noire qui traverse l’image au centre. A l’extrême gauche de l'image, peu avant que ne commence le village, la clôture se transforme en barrière (cliquez sur la photo pour voir l’agrandissement)
Trois kilomètres plus loin, une fois le village passé, la barrière est redevenue clôture : c’est la ligne noire au centre (cliquez sur l'image pour voir l’agrandissement). Et ça doit être comme ça pendant des centaines et des centaines de kilomètres, à travers la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique...
mardi 6 mars 2007
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1 commentaire:
La frontière : presque aussi facile à franchir que les tourniquets de Tijuana...
Est-ce que ça donnait le même feeling que la frontière San diego - Tijuana... l'opulence et la misère... quoique ici, ça semble beaucoup moins visible...
Au fait, es-tu retourné à Tijuana pour visiter ses trésors minicipaux ;-)!
Le paysage : tu devais vraiment te sentir ailleurs. Est-ce qu'il faisait chaud à ce moment ? Ç'a tellement l'air désertique !
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