Hinsburg, Stocksboro, Bristol... De très beaux et très sympathiques villages, méconnus des Québécois cyclistes qui ne s’aventurent jamais aussi loin au Sud.
Pourtant, quelle erreur! Nous avons l’impression d’avoir découvert le véritable Vermont : des montagnes vertes et encore des montagnes vertes.
Car cette fois, le soleil ayant dissipé la brume, on voit les montagnes qui nous entourent.
Et elles ne vont plus nous quitter de la journée. Surtout lorsque, après East Middlebury, nous allons les attaquer de front : une montée jusqu’à 2100 pieds —pour Josée Nadia, c’est un nouveau record!
Mais d’après elle, croyez-le ou non, c’était facile. La côte de Leggett, en Californie, qui culminait à près de 2000 pieds, lui a semblé beaucoup plus difficile! Faut dire qu’il y avait des plateaux —et parfois même des descentes.
Auparavant, entre Bristol et East Middlebury, on avait eu droit à de magnifiques vallons verts, mais le meilleur restait à venir. Tout au long de l’ascension, se sont succédé des maisons cossues et des paysages à couper le souffle.
Anecdote : un village porte le nom pittoresque de « Miche de pain » (Breadloaf)
Le meilleur était à venir, mais le pire est aussi arrivé. Juste au moment où atteignions le sommet, un nouveau déluge nous tombe dessus. A l’abri (bien relatif!) des arbres, nous grelottons. Après une vingtaine de minutes, nous nous décidons à entamer la descxente. Mais même avec les gilets chauds et les impers que nous avons enfilés, difficile d’apprécier la descente : une côte à 12%, ça fait un méchant vent de face, et avec des vêtements mouillés, y fait frette!
Tout de même, nous pensions avoir fait notre part. En sortant du parc des Green Mountains, et pour les 40 kilomètres qui nous restaient jusqu’à Killington, on s’attendait à un parcours semblable à celui traversé sur l’autre versant: des vallons plutôt tranquilles. Mais quelle surprise nous attendait à 10 km de Killington, et 20 heures passé : ça monte, et ça n’arrête plus de monter.
Pascal, le champion des côtes, n’était tellement pus capable que même Josée Nadia le distançait! Elle s’inquiétait de sa santé, jusqu’à ce qu’elle entende, loin derrière, un bon gros sacre bien senti.
Dernière intersection, alors que nous devrions normalement être en plein Killington : la logique voudrait que l’on poursuive plus loin sur la route —le centre-ville doit bien être quelque part par là? Et en plus, cette route descend. Sur notre droite, cette « killington Road qui monte, c’est le village des skieurs, sans doute? Eh bien non. Tout le village, restaurants et motels, est là-haut! Il faut encore monter un autre demi-mille, la langue à terre, pour atteindre les premiers établissements
vendredi 20 juillet 2007
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