jeudi 19 juillet 2007

La portion québécoise: comment sauver 10 km... mais découvrir Brossard!

Pour se rendre à la frontière, la route traditionnellement suivie au Québec (et dûment recommandée par Vélo-Québec), passant par Chambly et Saint-Jean puis longeant le Richelieu, totalise 85 km, en comptant à partir du Parc Lafontaine. Suivant une recommandation dont Josée Nadia se se souvient plus de l'origine, nous sommes plutôt passés par l'intérieur des terres, dans la région de Napierville. Pour nous retrouver, à la frontière, avec une économie de 10 km. Dans un tel parcours, ça compte!

Mais plus important encore, c'est un magnifique parcours. Les champs défilent, les paysages sont plus diversifiés. Mais malheureusement pour Pascal, pas de pistes cyclables! Quant au bitume québécois, il était fidèle à lui-même.

Bien sûr, faut d'abord sortir de Montréal et de ses banlieues.

Même muni d’un atlas et d’un parcours détaillé, on a trouvé le moyen de se perdre dans les rues de Brossard. Mais peu orgueilleux, nous n’avons pas hésité à demander notre chemin. Ce qui nous a permis de découvrir le boulevard Taschereau dans toute sa splendeur. Et ses contremaîtres de chantier bien occupés à prendre leur café.

Josée Nadia, à la tête de la meute, en passant près d’un de ses contremaîtres occupés à réparer l’autoroute 10, a presque entendu « vas-y cocotte, t’es capable »!

Une caractéristique de Brossard-Candiac-La Prairie : c’est fou ce que ça joue au golf, par là! Le golf semble vraiment le sport préféré des 450! Tellement qu’à 8 heures du matin, il se donnait déjà un cours sur le green de Brossard. Commentaire de Josée Nadia : je suis tellement peu fervente de golf que je ne me chercherai pas un chum dans le 450. Je te les laisse, Reinette!

Autre sport préféré: la tondeuse à gazon. Saviez-vous qu'il y en a qui semblent se faire une spécialité de tondre le gazon en diagonale?

Dernière caractéristique : les manoirs pullulent. D’immenses maisons comportant au moins 43 pièces poussent comme des champignons, là où étaient il n’y pas si longtemps des terres agricoles. Mais fort heureusement, on ne croit pas avoir vu de vaches à côté de ces manoirs...

1 commentaire:

Reinette a dit…

Tu sauras Josée-Nadia, que le golf ne se situe pas dans mes champs d’intérêts. Savais-tu que de belles régions boisées, terres agricoles riche et fertiles, des tourbières ont été transformée en jouet pour les grands? Sais-tu combien d’herbicide et de pesticide ils doivent utiliser pour garder ces greens si phosphosrescent ? Participer à ce désastre? Non merci.