On avait été prévenu : la « terrible montagne » nous attendait après Ludlow. On l’anticipait. Ca ressemblait à quoi? Disons que le Mont-Royal, c’est de la petite bière! Mais peut-être parce qu’on l’anticipait tellement, ça a été finalement moins pire que ce qu’on craignait.
N’empêche que c’était une belle montée : 6 kilomètres depuis Ludlow, jusqu’à un sommet culminant à près de 2300 pieds (680 mètres!). D’abord, un ou deux kilomètres de montée progressive.
Puis un ou deux kilomètres d’une pente extrêmement difficile, à 10%. Et puis, un plateau. On pense que c’est fini, on croit avoir vaincu « la terrible », mais non! Voilà que ça recommence à monter, pendant deux autres kilomètres.
Peu avant le sommet, on se fait dépasser par un cycliste (on apprendra plus tard qu’il est de la région et qu’il grimpe cette montagne deux ou trois fois par année). Josée Nadia le retrouve au sommet, alors qu’il termine sa pause et redescend en sens inverse.
On pense naturellement qu’il a terminé son entraînement et qu’il retourne à son point de départ. Mais non : je m’en vais chercher mon ami, dit-il, qui est en train de gravir lui aussi la pente. Ils nous redépasseront plus tard, sur l’autre versant.
samedi 21 juillet 2007
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