En début de soirée de cette 3e journée, vers 18h30, nous arrivons à Putney. Nous nous étions fixés pour objectif Brattleboro, 20 km plus loin, mais nous venons de passer l’après-midi à monter et descendre des collines. Sommes-nous capables d’arriver à Brattleboro avant l’obscurité? Un cycliste local, qui doit s’y connaître en cols puisqu’il vient de gagner, ce jour même, une médaille pour une montée sur le versant du Mont Washington (!!!), nous met en garde : parcours très côteux, très difficile.
Nous décidons tout de même d’y aller... et ça s’avère le tronçon le plus facile de la journée! Une heure à peine, et nous voilà déjà dans la banlieue de Brattleboro où nous passons devant une succession de motels. Petites natures, les cyclistes vermontois?
Plutôt que de nous arrêter dans cette banlieue aux allures de boulevard Taschereau, nous décidons de poursuivre jusqu’au centre-ville, quatre ou cinq kilomètres plus loin. Déception : il n’y a qu’un seul motel... et il est plein. Nous voilà obligés de revenir dans la banlieue...
... de repasser devant le Monstre du lac local...
...et au premier établissement, on nous apprend alors que tous les motels sont sans doute pleins : la ville accueille simultanément deux mariages et trois festivals : chiens, avirons... et Corvette! On fait des coups de fil, on s’informe à droite et à gauche, on se demande si on ne va pas devoir passer la nuit sur un banc d’église, ou dans un bar ouvert jusqu’à 3 heures du matin... On s’informe même à la porte d’un motel dont un des concurrents nous a prévenu qu’il est « creepy » : l’enseigne lumineuse est brisée, la peinture est écaillée, et vu de l’extérieur, il a tout à fait l’allure du motel de Norman Bates dans Psycho. Malheureusement (ou heureusement!), il est plein lui aussi!
Coup de chance : le dernier motel à l’entrée de la ville (ou le premier, si on s'était arrêté en arrivant!) a une dernière chambre : en fait, une suite... à deux étages! 137$ pour la nuit, c’est pas cher payé dans les circonstances!
samedi 21 juillet 2007
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