Le bonheur est dans le soleil qui chauffe la peau. La lumière qui illumine les paysages. La petite pluie qui ruisselle sur les cuisses. Le chevreuil qui s’approche alors qu'on le prend en photo. Le bruit des rapides qui nous accompagne tandis qu’on longe une rivière. La farniente sur une chaise Adirondack à Bristol. Et le verre de café glacé qui fait la différence quand l’eau ne suffit plus à la tâche...
Le bonheur, c’est d’avoir conquis la « terrible » montagne. C’est d’être arrivé à Boston, malgré l’énormité du défi. C’est, au retour en autobus, de revoir les montagnes défiler, et de savoir qu’on les a pédalées.
Le bonheur, c’est dans le dépassement de soi, la persévérance, le fait de se sentir vivant, d’avoir mainmise sur sa vie. C’est de mettre en branle des projets fous et de les accomplir. La liberté, quoi!
mardi 24 juillet 2007
Les cyclistes dopés
Les coureurs du Tour de France se dopent avec des produits douteux. Nous aussi! Il s’appelle café latté glacé, et on le trouve en vente dans tous les bons Starbucks. Josée Nadia a développé la curieuse habitude de courir les Starbucks... mais seulement en voyage! Pascal, qui les fréquente davantage, a découvert que ceux du Dunkin Donuts, ma foi, n’étaient pas si pires... En fait, pour monter un col à 680 mètres, ou pour recharger les batteries après 132 kilomètres, ils font très bien la job!
dimanche 22 juillet 2007
Vision du "sky-line"
Il paraît que pour les automobilistes, entrer à Boston a déjà été très difficile. Pour nous, ça s’est fait comme un charme, la route 20 devenant boulevard urbain... Et ensuite, une piste cyclable longeant la rivière Charles nous a mené jusqu’au coeur de la ville, avec vue imprenable sur les lumières de Boston. Une expérience à vivre!
Visions du Massachusetts
Du Massachussetts nous aurons vu... beaucoup d’arbres! La majeure partie de notre parcours de côtes s’est fait à travers des rangées ininterrompues d’arbres. D’accord, des arbres, c’est beau, une forêt, c’est charmant. Mais 70 km, c’est un peu exagéré. D'autant qu'à la basse vitesse où on gravit les côtes, les mouches ont vite fait de nous rattraper! Et puis, on avait tout de même choisi cet itinéraire dans l’espoir de voir des montagnes!
Les villages ne nous ont pas non plus laissé une impression aussi forte qu’au Vermont. A leur décharge, il faut admettre qu’on était pressé d’arriver à Boston et qu’on passait plutôt vite. Mais ce n’est pas juste ça. Ce petit quelque chose indéfinissable qui fait le charme du Vermont, et qu’on retrouve dans les maisons, l’architecture, les rues, n’était pas tout à fait là au Massachusetts. Y a –t-il un Massachusettien dans la salle?
Vision du New Hampshire
Du New Hampshire, nous n’aurons vu qu’une quarantaine de kilomètres, le dernier jour, à partir de la sortie de Brattleboro, lorsque nous avons pris un pont pour franchir la rivière formant la « frontière » entre le Vermont et le New Hampshire (rivière Connecticut). Impression très étrange : ce n’est plus le bucolique et enchanteur Vermont, c’est un coin de pays qui semble plus pauvre, en tout cas plus délabré.
On trouve que même les paysages sont différents! On est passé du Vermont-cyclist-friendly à un New Hampshire qui ne semble pas se soucier des cyclistes: il n’y a plus de kilométrage, pas d’accotements...
Bon, donnons-leur au moins ça, l'extrême Sud-Ouest du New Hampshire a un beau pont couvert... :-)
On trouve que même les paysages sont différents! On est passé du Vermont-cyclist-friendly à un New Hampshire qui ne semble pas se soucier des cyclistes: il n’y a plus de kilométrage, pas d’accotements...
Bon, donnons-leur au moins ça, l'extrême Sud-Ouest du New Hampshire a un beau pont couvert... :-)
Dernier jour: Brattleboro... Boston!
Rappelez-vous, on avait décidé de faire ce parcours en quatre jours. On savait, pour avoir vu l’itinéraire de la course Boston-Montréal-Boston, que la distance totale était d’environ 600 km. (un trajet aller-retour que le champion fait en... 48 heures!).
Mais à Brattleboro, au matin du 4e jour (22 juillet), combien de kilomètres nous restait-il à faire exactement? A l’oeil, certainement plus de 150, mais difficile de savoir combien exactement. Sur un terrain plat, ça ne nous aurait pas fait peur, mais si le parcours devait être aussi côteux que la veille et l'avant-veille, il allait être difficile de rallier Boston avant qu’il ne fasse noir. Or, pour ceux qui l’ont déjà fait, rouler à vélo dans des routes de campagne où il n’y a pas un lampadaire à des kilomètres à la ronde, c’est vraiment pas recommandé!
En fin de compte, le relief nous a un peu aidé : des vallons, parfois des côtes, mais rien d’aussi terrible que les deux jours précédents. N’empêche qu’on avait déjà plus de 450 km dans les jambes, et que la fatigue faisait son oeuvre. Tandis qu’aux paysages du New Hampshire succédaient ceux du Massachussetts, tandis que les villages se poursuivaient dans une certaine monotonie, les heures passaient.
A 19h30, pause devant un Dunkin Donuts (on vous en reparle plus loin). Là, un motocycliste n’en revient pas d’apprendre qu’on est parti de Brattleboro le matin. Eux aussi... mais ils ont un moteur! Il nous annonce qu’il nous reste environ 50 km jusqu’à Boston. Avec seulement une heure et demi de clarté, c’est beaucoup! Mais faire le parcours en plus de quatre jours, pas question! On repart donc, avec l’énergie du désespoir... et celle du Latte glacé du Dunkin Donuts!
Voilà donc vos deux cyclistes préférés qui, avec 132 kilomètres dans le corps, réussissent, pendant une heure, à filer à plus de 20 kilomètres/heure à travers les vallons et les villages formant la banlieue éloignée de Boston. Josée Nadia découvre que la ligne est mince entre cet ultime effort et le découragement. Les cuisses chauffent : comme elle le dit, si je m’étais arrêtée à ce moment-là, j’aurais été incapable de continuer.
Et à 20 heures 30, tandis que le soleil se couche dans notre dos, miracle! Nous voici à Waltham, là où la route 117 devient la route 20 et là où commence la véritable banlieue : zone urbaine, éclairage urbain. Nous sommes à Boston... et on est plutôt fiers de nous!
Mais à Brattleboro, au matin du 4e jour (22 juillet), combien de kilomètres nous restait-il à faire exactement? A l’oeil, certainement plus de 150, mais difficile de savoir combien exactement. Sur un terrain plat, ça ne nous aurait pas fait peur, mais si le parcours devait être aussi côteux que la veille et l'avant-veille, il allait être difficile de rallier Boston avant qu’il ne fasse noir. Or, pour ceux qui l’ont déjà fait, rouler à vélo dans des routes de campagne où il n’y a pas un lampadaire à des kilomètres à la ronde, c’est vraiment pas recommandé!
En fin de compte, le relief nous a un peu aidé : des vallons, parfois des côtes, mais rien d’aussi terrible que les deux jours précédents. N’empêche qu’on avait déjà plus de 450 km dans les jambes, et que la fatigue faisait son oeuvre. Tandis qu’aux paysages du New Hampshire succédaient ceux du Massachussetts, tandis que les villages se poursuivaient dans une certaine monotonie, les heures passaient.
A 19h30, pause devant un Dunkin Donuts (on vous en reparle plus loin). Là, un motocycliste n’en revient pas d’apprendre qu’on est parti de Brattleboro le matin. Eux aussi... mais ils ont un moteur! Il nous annonce qu’il nous reste environ 50 km jusqu’à Boston. Avec seulement une heure et demi de clarté, c’est beaucoup! Mais faire le parcours en plus de quatre jours, pas question! On repart donc, avec l’énergie du désespoir... et celle du Latte glacé du Dunkin Donuts!
Voilà donc vos deux cyclistes préférés qui, avec 132 kilomètres dans le corps, réussissent, pendant une heure, à filer à plus de 20 kilomètres/heure à travers les vallons et les villages formant la banlieue éloignée de Boston. Josée Nadia découvre que la ligne est mince entre cet ultime effort et le découragement. Les cuisses chauffent : comme elle le dit, si je m’étais arrêtée à ce moment-là, j’aurais été incapable de continuer.
Et à 20 heures 30, tandis que le soleil se couche dans notre dos, miracle! Nous voici à Waltham, là où la route 117 devient la route 20 et là où commence la véritable banlieue : zone urbaine, éclairage urbain. Nous sommes à Boston... et on est plutôt fiers de nous!
samedi 21 juillet 2007
Jour 3: arrivée facile... ou presque!
En début de soirée de cette 3e journée, vers 18h30, nous arrivons à Putney. Nous nous étions fixés pour objectif Brattleboro, 20 km plus loin, mais nous venons de passer l’après-midi à monter et descendre des collines. Sommes-nous capables d’arriver à Brattleboro avant l’obscurité? Un cycliste local, qui doit s’y connaître en cols puisqu’il vient de gagner, ce jour même, une médaille pour une montée sur le versant du Mont Washington (!!!), nous met en garde : parcours très côteux, très difficile.
Nous décidons tout de même d’y aller... et ça s’avère le tronçon le plus facile de la journée! Une heure à peine, et nous voilà déjà dans la banlieue de Brattleboro où nous passons devant une succession de motels. Petites natures, les cyclistes vermontois?
Plutôt que de nous arrêter dans cette banlieue aux allures de boulevard Taschereau, nous décidons de poursuivre jusqu’au centre-ville, quatre ou cinq kilomètres plus loin. Déception : il n’y a qu’un seul motel... et il est plein. Nous voilà obligés de revenir dans la banlieue...
... de repasser devant le Monstre du lac local...
...et au premier établissement, on nous apprend alors que tous les motels sont sans doute pleins : la ville accueille simultanément deux mariages et trois festivals : chiens, avirons... et Corvette! On fait des coups de fil, on s’informe à droite et à gauche, on se demande si on ne va pas devoir passer la nuit sur un banc d’église, ou dans un bar ouvert jusqu’à 3 heures du matin... On s’informe même à la porte d’un motel dont un des concurrents nous a prévenu qu’il est « creepy » : l’enseigne lumineuse est brisée, la peinture est écaillée, et vu de l’extérieur, il a tout à fait l’allure du motel de Norman Bates dans Psycho. Malheureusement (ou heureusement!), il est plein lui aussi!
Coup de chance : le dernier motel à l’entrée de la ville (ou le premier, si on s'était arrêté en arrivant!) a une dernière chambre : en fait, une suite... à deux étages! 137$ pour la nuit, c’est pas cher payé dans les circonstances!
Nous décidons tout de même d’y aller... et ça s’avère le tronçon le plus facile de la journée! Une heure à peine, et nous voilà déjà dans la banlieue de Brattleboro où nous passons devant une succession de motels. Petites natures, les cyclistes vermontois?
Plutôt que de nous arrêter dans cette banlieue aux allures de boulevard Taschereau, nous décidons de poursuivre jusqu’au centre-ville, quatre ou cinq kilomètres plus loin. Déception : il n’y a qu’un seul motel... et il est plein. Nous voilà obligés de revenir dans la banlieue...
... de repasser devant le Monstre du lac local...
...et au premier établissement, on nous apprend alors que tous les motels sont sans doute pleins : la ville accueille simultanément deux mariages et trois festivals : chiens, avirons... et Corvette! On fait des coups de fil, on s’informe à droite et à gauche, on se demande si on ne va pas devoir passer la nuit sur un banc d’église, ou dans un bar ouvert jusqu’à 3 heures du matin... On s’informe même à la porte d’un motel dont un des concurrents nous a prévenu qu’il est « creepy » : l’enseigne lumineuse est brisée, la peinture est écaillée, et vu de l’extérieur, il a tout à fait l’allure du motel de Norman Bates dans Psycho. Malheureusement (ou heureusement!), il est plein lui aussi!
Coup de chance : le dernier motel à l’entrée de la ville (ou le premier, si on s'était arrêté en arrivant!) a une dernière chambre : en fait, une suite... à deux étages! 137$ pour la nuit, c’est pas cher payé dans les circonstances!
Un autre trésor caché: Weston
Le village de Weston, après l'ascension (et la descente) de la "Terrible" (billet précédent), nous a dévoilé quelque chose de fantastique : un restaurant sympathique, un peu guindé, dans une maison historique, et surtout, couplé à un énorme « country store ».
De la rue, il n’a l’air de rien : la façade ne paie pas de mine et si on se contente de prendre la route suggérée par les cyclistes, on passe sans le voir. Quelle erreur : sur une superficie équivalant à un supermarché, mais à l’allure d’un magasin général rustique, on trouve des jeux anciens, de la courtepointe, des livres d’auteurs vermontois, des vêtements, de l’artisanat local, des bonbons, du fudge maison, un coin « apothicaire », des saucissons et un grand comptoir de fromage local —ces fromages sont une des fiertés de la région. Avez-vous déjà goûté un fromage au raifort et à l’érable du Vermont?
De la rue, il n’a l’air de rien : la façade ne paie pas de mine et si on se contente de prendre la route suggérée par les cyclistes, on passe sans le voir. Quelle erreur : sur une superficie équivalant à un supermarché, mais à l’allure d’un magasin général rustique, on trouve des jeux anciens, de la courtepointe, des livres d’auteurs vermontois, des vêtements, de l’artisanat local, des bonbons, du fudge maison, un coin « apothicaire », des saucissons et un grand comptoir de fromage local —ces fromages sont une des fiertés de la région. Avez-vous déjà goûté un fromage au raifort et à l’érable du Vermont?
L'ascension de la Terrible
On avait été prévenu : la « terrible montagne » nous attendait après Ludlow. On l’anticipait. Ca ressemblait à quoi? Disons que le Mont-Royal, c’est de la petite bière! Mais peut-être parce qu’on l’anticipait tellement, ça a été finalement moins pire que ce qu’on craignait.
N’empêche que c’était une belle montée : 6 kilomètres depuis Ludlow, jusqu’à un sommet culminant à près de 2300 pieds (680 mètres!). D’abord, un ou deux kilomètres de montée progressive.
Puis un ou deux kilomètres d’une pente extrêmement difficile, à 10%. Et puis, un plateau. On pense que c’est fini, on croit avoir vaincu « la terrible », mais non! Voilà que ça recommence à monter, pendant deux autres kilomètres.
Peu avant le sommet, on se fait dépasser par un cycliste (on apprendra plus tard qu’il est de la région et qu’il grimpe cette montagne deux ou trois fois par année). Josée Nadia le retrouve au sommet, alors qu’il termine sa pause et redescend en sens inverse.
On pense naturellement qu’il a terminé son entraînement et qu’il retourne à son point de départ. Mais non : je m’en vais chercher mon ami, dit-il, qui est en train de gravir lui aussi la pente. Ils nous redépasseront plus tard, sur l’autre versant.
N’empêche que c’était une belle montée : 6 kilomètres depuis Ludlow, jusqu’à un sommet culminant à près de 2300 pieds (680 mètres!). D’abord, un ou deux kilomètres de montée progressive.
Puis un ou deux kilomètres d’une pente extrêmement difficile, à 10%. Et puis, un plateau. On pense que c’est fini, on croit avoir vaincu « la terrible », mais non! Voilà que ça recommence à monter, pendant deux autres kilomètres.
Peu avant le sommet, on se fait dépasser par un cycliste (on apprendra plus tard qu’il est de la région et qu’il grimpe cette montagne deux ou trois fois par année). Josée Nadia le retrouve au sommet, alors qu’il termine sa pause et redescend en sens inverse.
On pense naturellement qu’il a terminé son entraînement et qu’il retourne à son point de départ. Mais non : je m’en vais chercher mon ami, dit-il, qui est en train de gravir lui aussi la pente. Ils nous redépasseront plus tard, sur l’autre versant.
Le coup de coeur
Troisième jour : Killington-Brattleboro (137 km)
Ce fut la journée la plus montagneuse : deux grandes ascensions, celle de la « Terrible » (c’est vraiment son nom : la Terrible Mountain – les gens du coin ne l’appellent que « La Terrible »!), et, plus loin, celle conduisant à la « Andover Pass ».
Mais ce fut aussi la plus belle des journées de ce parcours.
S’il y avait un seul tronçon à recommander aux cyclistes québécois qui viennent au Vermont, ce serait celui situé entre Weston et Putney. Une enfilade de beaux villages pendant une cinquantaine de kilomètres : Weston, Andover, Grafton, Chester, Saxton River, Westminster, Putney...
Une route panoramique offrant des paysages d’un vert spectaculaire, des montagnes, des forêts et des champs, et de petits ruisseaux encaissés, très peu de circulation...
Même les montées se laissaient apprécier, d’autant qu’on savait qu’après, il y aurait de belles descentes en guise de récompense. Un véritable coup de coeur!
Ce fut la journée la plus montagneuse : deux grandes ascensions, celle de la « Terrible » (c’est vraiment son nom : la Terrible Mountain – les gens du coin ne l’appellent que « La Terrible »!), et, plus loin, celle conduisant à la « Andover Pass ».
Mais ce fut aussi la plus belle des journées de ce parcours.
S’il y avait un seul tronçon à recommander aux cyclistes québécois qui viennent au Vermont, ce serait celui situé entre Weston et Putney. Une enfilade de beaux villages pendant une cinquantaine de kilomètres : Weston, Andover, Grafton, Chester, Saxton River, Westminster, Putney...
Une route panoramique offrant des paysages d’un vert spectaculaire, des montagnes, des forêts et des champs, et de petits ruisseaux encaissés, très peu de circulation...
Même les montées se laissaient apprécier, d’autant qu’on savait qu’après, il y aurait de belles descentes en guise de récompense. Un véritable coup de coeur!
Le retour du soleil et les kayaks
Troisième jour. Au lever, le soleil est au rendez-vous. Enfin! Le ciel est bleu! On commençait à désespérer.
Premier objectif : le déjeuner, et pour cela il faut... encore monter plus haut dans Killington, ce village dont les six derniers kilomètres, tout en côte, ont tant fait rager Pascal la veille.
Mais il y a une récompense : une bonne partie de ce qu’on a monté la veille au soir, on le redescend ce matin.
Une très belle descente avec vue sur des montagnes qui, cette fois, ne sont pas cachées par la brume, puis le long d’un lac.
Depuis la veille, on s’aperçoit que les pentes de ski sont nombreuses le long de ces montagnes (on est même passé en-dessous d’un remonte-pente qui enjambait la route). Les villégiateurs sont manifestement beaucoup plus nombreux ici l’hiver que l’été. Par contre, au milieu de toutes ces montagnes, il y a apparemment des gens intéressés par le kayak : car c’est fou le nombre d’automobiles avec un « rack à kayaks » sur le toit. Mais curieusement, aucun kayakiste sur les rivières..
Premier objectif : le déjeuner, et pour cela il faut... encore monter plus haut dans Killington, ce village dont les six derniers kilomètres, tout en côte, ont tant fait rager Pascal la veille.
Mais il y a une récompense : une bonne partie de ce qu’on a monté la veille au soir, on le redescend ce matin.
Une très belle descente avec vue sur des montagnes qui, cette fois, ne sont pas cachées par la brume, puis le long d’un lac.
Depuis la veille, on s’aperçoit que les pentes de ski sont nombreuses le long de ces montagnes (on est même passé en-dessous d’un remonte-pente qui enjambait la route). Les villégiateurs sont manifestement beaucoup plus nombreux ici l’hiver que l’été. Par contre, au milieu de toutes ces montagnes, il y a apparemment des gens intéressés par le kayak : car c’est fou le nombre d’automobiles avec un « rack à kayaks » sur le toit. Mais curieusement, aucun kayakiste sur les rivières..
vendredi 20 juillet 2007
Le miracle des endorphines
En fin d’après-midi, Josée Nadia ne se pouvait plus. Tout était beau, les paysages, les maisons, même le ciel. Pendant une averse, elle se met à faire d’autres projets de voyages. Inspirée par ce super-marathonien qui a couru l’an dernier 50 marathons dans 50 États en 50 jours, elle nous voit déjà faire 50 randonnées cyclistes dans autant d’États américains en autant de jours! Pour reprendre son expression : mes endorphines sont au plafond!
Une enfilade de beaux villages
Hinsburg, Stocksboro, Bristol... De très beaux et très sympathiques villages, méconnus des Québécois cyclistes qui ne s’aventurent jamais aussi loin au Sud.
Pourtant, quelle erreur! Nous avons l’impression d’avoir découvert le véritable Vermont : des montagnes vertes et encore des montagnes vertes.
Car cette fois, le soleil ayant dissipé la brume, on voit les montagnes qui nous entourent.
Et elles ne vont plus nous quitter de la journée. Surtout lorsque, après East Middlebury, nous allons les attaquer de front : une montée jusqu’à 2100 pieds —pour Josée Nadia, c’est un nouveau record!
Mais d’après elle, croyez-le ou non, c’était facile. La côte de Leggett, en Californie, qui culminait à près de 2000 pieds, lui a semblé beaucoup plus difficile! Faut dire qu’il y avait des plateaux —et parfois même des descentes.
Auparavant, entre Bristol et East Middlebury, on avait eu droit à de magnifiques vallons verts, mais le meilleur restait à venir. Tout au long de l’ascension, se sont succédé des maisons cossues et des paysages à couper le souffle.
Anecdote : un village porte le nom pittoresque de « Miche de pain » (Breadloaf)
Le meilleur était à venir, mais le pire est aussi arrivé. Juste au moment où atteignions le sommet, un nouveau déluge nous tombe dessus. A l’abri (bien relatif!) des arbres, nous grelottons. Après une vingtaine de minutes, nous nous décidons à entamer la descxente. Mais même avec les gilets chauds et les impers que nous avons enfilés, difficile d’apprécier la descente : une côte à 12%, ça fait un méchant vent de face, et avec des vêtements mouillés, y fait frette!
Tout de même, nous pensions avoir fait notre part. En sortant du parc des Green Mountains, et pour les 40 kilomètres qui nous restaient jusqu’à Killington, on s’attendait à un parcours semblable à celui traversé sur l’autre versant: des vallons plutôt tranquilles. Mais quelle surprise nous attendait à 10 km de Killington, et 20 heures passé : ça monte, et ça n’arrête plus de monter.
Pascal, le champion des côtes, n’était tellement pus capable que même Josée Nadia le distançait! Elle s’inquiétait de sa santé, jusqu’à ce qu’elle entende, loin derrière, un bon gros sacre bien senti.
Dernière intersection, alors que nous devrions normalement être en plein Killington : la logique voudrait que l’on poursuive plus loin sur la route —le centre-ville doit bien être quelque part par là? Et en plus, cette route descend. Sur notre droite, cette « killington Road qui monte, c’est le village des skieurs, sans doute? Eh bien non. Tout le village, restaurants et motels, est là-haut! Il faut encore monter un autre demi-mille, la langue à terre, pour atteindre les premiers établissements
Pourtant, quelle erreur! Nous avons l’impression d’avoir découvert le véritable Vermont : des montagnes vertes et encore des montagnes vertes.
Car cette fois, le soleil ayant dissipé la brume, on voit les montagnes qui nous entourent.
Et elles ne vont plus nous quitter de la journée. Surtout lorsque, après East Middlebury, nous allons les attaquer de front : une montée jusqu’à 2100 pieds —pour Josée Nadia, c’est un nouveau record!
Mais d’après elle, croyez-le ou non, c’était facile. La côte de Leggett, en Californie, qui culminait à près de 2000 pieds, lui a semblé beaucoup plus difficile! Faut dire qu’il y avait des plateaux —et parfois même des descentes.
Auparavant, entre Bristol et East Middlebury, on avait eu droit à de magnifiques vallons verts, mais le meilleur restait à venir. Tout au long de l’ascension, se sont succédé des maisons cossues et des paysages à couper le souffle.
Anecdote : un village porte le nom pittoresque de « Miche de pain » (Breadloaf)
Le meilleur était à venir, mais le pire est aussi arrivé. Juste au moment où atteignions le sommet, un nouveau déluge nous tombe dessus. A l’abri (bien relatif!) des arbres, nous grelottons. Après une vingtaine de minutes, nous nous décidons à entamer la descxente. Mais même avec les gilets chauds et les impers que nous avons enfilés, difficile d’apprécier la descente : une côte à 12%, ça fait un méchant vent de face, et avec des vêtements mouillés, y fait frette!
Tout de même, nous pensions avoir fait notre part. En sortant du parc des Green Mountains, et pour les 40 kilomètres qui nous restaient jusqu’à Killington, on s’attendait à un parcours semblable à celui traversé sur l’autre versant: des vallons plutôt tranquilles. Mais quelle surprise nous attendait à 10 km de Killington, et 20 heures passé : ça monte, et ça n’arrête plus de monter.
Pascal, le champion des côtes, n’était tellement pus capable que même Josée Nadia le distançait! Elle s’inquiétait de sa santé, jusqu’à ce qu’elle entende, loin derrière, un bon gros sacre bien senti.
Dernière intersection, alors que nous devrions normalement être en plein Killington : la logique voudrait que l’on poursuive plus loin sur la route —le centre-ville doit bien être quelque part par là? Et en plus, cette route descend. Sur notre droite, cette « killington Road qui monte, c’est le village des skieurs, sans doute? Eh bien non. Tout le village, restaurants et motels, est là-haut! Il faut encore monter un autre demi-mille, la langue à terre, pour atteindre les premiers établissements
Bristol, Vermont
Heureusement, il n'y a pas que la pluie, il y a aussi le Vermont. Quelle magnifique découverte que ce voyage, qui nous amène plus au Sud des territoires traditionnellement couverts par les cyclistes québécois, nous y compris.
Commençons par vous parler d'un coup de coeur: Bristol. Enclavé dans les montagnes, à proximité d’une rivière, ce magnifique village s’est déployé devant nous, à mi-parcours ce deuxième jour, à une soixantaine de kilomètres au Sud de Burlington. Ses maisons style Nouvelle-Angleterre et sa rue principale bordée de petits commerces —dont au moins 4 cafés!
C’est d’ailleurs assis sur des chaises Adirondack que nous avons pris notre dîner, devant un de ces sympatiques cafés « grano » —et que Josée en a profité pour se faire bronzer la cuisse!
Tandis qu’on a regardé passer des nuages menaçants...
Commençons par vous parler d'un coup de coeur: Bristol. Enclavé dans les montagnes, à proximité d’une rivière, ce magnifique village s’est déployé devant nous, à mi-parcours ce deuxième jour, à une soixantaine de kilomètres au Sud de Burlington. Ses maisons style Nouvelle-Angleterre et sa rue principale bordée de petits commerces —dont au moins 4 cafés!
C’est d’ailleurs assis sur des chaises Adirondack que nous avons pris notre dîner, devant un de ces sympatiques cafés « grano » —et que Josée en a profité pour se faire bronzer la cuisse!
Tandis qu’on a regardé passer des nuages menaçants...
Mété-eau
La veille au soir, nous avions quitté Jacques et David qui comptaient rallier Boston via Montpelier, plus à l’Est, tandis que notre route nous amenait vers le Sud.
Mais la journée a commencé plutôt mal. Dès le moment où nous avons mis le pied dehors, le crachin s’est transformé en averse (rappelez-vous, il a plu toute l'après-midi de la veille!). Quelques kilomètres plus loin, au-delà du centre-ville de Burlington, l’averse est redevenue crachin puis la pluie s’est arrêtée. Mais à peine Josée Nadia avait-elle retiré son imper que la pluie reprenait de plus belle. Et devenait un véritable déluge qui nous a fait nous arrêter sous un arbre. Nous voilà donc avec à peine 10 km de franchis, alors que nous avions prévu faire d’aujourd’hui notre plus grosse journée : 150 km et un col à franchir! Le moral commençait à prendre l’eau...
Josée Nadia remet donc tout son stock : l’imper, les pentalons imperméables, les couvre-chaussures... et le casque de vélo en guise de parapluie! On repart, il pleut toujours... et 10 minutes plus tard, le soleil se met à plomber! C’est un signe : si Josée Nadia enlève son imper, il pleut, si elle le met, il fait soleil!
Bon, donc on a eu du soleil, et pendant quelques heures, mais un autre déluge nous est tombé dessus tandis que nous commencions l'ascension du premier col de la journée (ce que vous voyez sur la photo, ce n'est pas du brouillard, c'est de la pluie!), et ça s'est remis à tomber tandis que nous finissions l'ascension. On vous en reparle dans un message suivant.
Remarquez, on était prévenu : nous savions que la journée s’annonçait difficile grâce à notre canal fétiche aux États-Unis The Weather Channel! Comment ne pas être séduit par leurs métérologues qui semblent tellement tripper devant des événements plus dramatiques les uns que les autres? Comment résister à leurs Storm Stories?
En passant, trop écouter The Weather Channel peut nuire à votre santé mentale : quand on était en voyage en Californie, à les entendre, il y avait des tempêtes de neige partout. Quand Josée Nadia était en voyage avec ses garçons, il y a 2 semaines, il y avait des orages partout. Et hier, il y avait des inondations partout!
Heureusement, on peut y prendre ce qu’on veut : après deux jours de pluie, on est bien content que nos météorologues préférés nous annoncent du soleil pour demain!
Mais la journée a commencé plutôt mal. Dès le moment où nous avons mis le pied dehors, le crachin s’est transformé en averse (rappelez-vous, il a plu toute l'après-midi de la veille!). Quelques kilomètres plus loin, au-delà du centre-ville de Burlington, l’averse est redevenue crachin puis la pluie s’est arrêtée. Mais à peine Josée Nadia avait-elle retiré son imper que la pluie reprenait de plus belle. Et devenait un véritable déluge qui nous a fait nous arrêter sous un arbre. Nous voilà donc avec à peine 10 km de franchis, alors que nous avions prévu faire d’aujourd’hui notre plus grosse journée : 150 km et un col à franchir! Le moral commençait à prendre l’eau...
Josée Nadia remet donc tout son stock : l’imper, les pentalons imperméables, les couvre-chaussures... et le casque de vélo en guise de parapluie! On repart, il pleut toujours... et 10 minutes plus tard, le soleil se met à plomber! C’est un signe : si Josée Nadia enlève son imper, il pleut, si elle le met, il fait soleil!
Bon, donc on a eu du soleil, et pendant quelques heures, mais un autre déluge nous est tombé dessus tandis que nous commencions l'ascension du premier col de la journée (ce que vous voyez sur la photo, ce n'est pas du brouillard, c'est de la pluie!), et ça s'est remis à tomber tandis que nous finissions l'ascension. On vous en reparle dans un message suivant.
Remarquez, on était prévenu : nous savions que la journée s’annonçait difficile grâce à notre canal fétiche aux États-Unis The Weather Channel! Comment ne pas être séduit par leurs métérologues qui semblent tellement tripper devant des événements plus dramatiques les uns que les autres? Comment résister à leurs Storm Stories?
En passant, trop écouter The Weather Channel peut nuire à votre santé mentale : quand on était en voyage en Californie, à les entendre, il y avait des tempêtes de neige partout. Quand Josée Nadia était en voyage avec ses garçons, il y a 2 semaines, il y avait des orages partout. Et hier, il y avait des inondations partout!
Heureusement, on peut y prendre ce qu’on veut : après deux jours de pluie, on est bien content que nos météorologues préférés nous annoncent du soleil pour demain!
jeudi 19 juillet 2007
La route jusqu'à Burlington
Toujours aussi beau, ce coin du Vermont. Les villages du secteur « Grand Isle » défilent, avec leurs General Store, et leur architecture "Nouvelle-Angleterre" qui est maintenant familière à Josée Nadia et Pascal. La proximité constante de l’eau (ces îles, au centre du lac Champlain, sont assez étroites), le caractère bucolique des paysages, la route qui forme par moment une jetée lorsqu’on passe d’une île à l’autre....
Et pour les amis cyclistes qui sont habitués à la boucle traditionnelle (Rouses Point-Plattsburgh-le traversier vers Grand Isle), nous avons fait une belle découverte : au Sud de la route du traversier, soit dans la direction où nous n'allons normalement jamais, le village de South Hero.
Puis, la route au Sud de Grand Isle qui, poursuivant vers Burlington, se prolonge sous la forme d’une très longue jetée offrant un magnifique panorama sur le lac et sur les Montagnes Vertes (Green Mountains). On voyait même, au loin, les Adirondack, dans l’État de New York!
Point négatif : la pluie. Un crachin a commencé peu avant la frontière, a été intermittent pendant la traversée de Grande Isle, puis est devenu une véritable averse à l’approche de Burlington. Ca a un peu sapé notre moral... mais pas autant que les côtes qui se sont multipliées là où on ne les attendait plus, à l’entrée de la banlieue de Burlington. Au point où on s’est rabattu sur le premier motel venu, malgré nos fantasmes de piscine chauffée!
Kilométrage à l’odomètre de Pascal et Josée Nadia : 150 km. Mais à l’odomètre de Jacques et David : 160 km, parce qu’eux, ils sont partis de Mont-Royal!
Première étape américaine
Le douanier:
Si on a réussi à économiser 10 km, on ne peut malheureusement pas économiser sur la qualité des douaniers. Comme le bitume, ils sont égaux à eux-mêmes. Arrivés au poste frontalier de Champlain, nous nous étions sagement rangés à l’abri de la pluie. Le douanier dans sa guérite nous fait signe d’attendre pendant qu’il s’occupe de l’auto suivante. Celle-ci partie, nous le voyons faire signe d’approcher avec son doigt. David a à peine eu le temps de faire un pas que le douanier lance un retentissant : « I told you to stay back. Stay back. OK? Relax, OK? » . Son signe de doigt s’adressait manifestement à l’auto suivante, mais qui aurait pu s'en douter? Manifestemet, nous ne maîtrisons pas encore le langage non-verbal des douaniers...
Après avoir laissé passer quelques voitures, il vient finalement nous voir, ramasse les passeports, pose quelques questions d’usage puis demande où nous allons. Pascal répond : Burlington. Le douanier rétorque : Why? En voilà un qu’on ne convertira pas de sitôt aux joies du vélo...
Rouses Point:
Avec Félix et ses amis, nous avons quelque fois roulé à partir de Rouses Point, dans l'État de New York, juste de l'autre côté de la frontière. Mais cette fois, nous y avons dîné! Chez Gino, le roi local de la pizza.
On le sait, c’est le pays de la démesure. Mais on a tout de même eu un choc en ouvrant la boîte de la pizza « large » que nous avions commandé pour nous quatre. Grande... comme une roue de vélo!
(bon, Ok, on exagère un peu, mais si peu...)
Si on a réussi à économiser 10 km, on ne peut malheureusement pas économiser sur la qualité des douaniers. Comme le bitume, ils sont égaux à eux-mêmes. Arrivés au poste frontalier de Champlain, nous nous étions sagement rangés à l’abri de la pluie. Le douanier dans sa guérite nous fait signe d’attendre pendant qu’il s’occupe de l’auto suivante. Celle-ci partie, nous le voyons faire signe d’approcher avec son doigt. David a à peine eu le temps de faire un pas que le douanier lance un retentissant : « I told you to stay back. Stay back. OK? Relax, OK? » . Son signe de doigt s’adressait manifestement à l’auto suivante, mais qui aurait pu s'en douter? Manifestemet, nous ne maîtrisons pas encore le langage non-verbal des douaniers...
Après avoir laissé passer quelques voitures, il vient finalement nous voir, ramasse les passeports, pose quelques questions d’usage puis demande où nous allons. Pascal répond : Burlington. Le douanier rétorque : Why? En voilà un qu’on ne convertira pas de sitôt aux joies du vélo...
Rouses Point:
Avec Félix et ses amis, nous avons quelque fois roulé à partir de Rouses Point, dans l'État de New York, juste de l'autre côté de la frontière. Mais cette fois, nous y avons dîné! Chez Gino, le roi local de la pizza.
On le sait, c’est le pays de la démesure. Mais on a tout de même eu un choc en ouvrant la boîte de la pizza « large » que nous avions commandé pour nous quatre. Grande... comme une roue de vélo!
(bon, Ok, on exagère un peu, mais si peu...)
La portion québécoise: comment sauver 10 km... mais découvrir Brossard!
Pour se rendre à la frontière, la route traditionnellement suivie au Québec (et dûment recommandée par Vélo-Québec), passant par Chambly et Saint-Jean puis longeant le Richelieu, totalise 85 km, en comptant à partir du Parc Lafontaine. Suivant une recommandation dont Josée Nadia se se souvient plus de l'origine, nous sommes plutôt passés par l'intérieur des terres, dans la région de Napierville. Pour nous retrouver, à la frontière, avec une économie de 10 km. Dans un tel parcours, ça compte!
Mais plus important encore, c'est un magnifique parcours. Les champs défilent, les paysages sont plus diversifiés. Mais malheureusement pour Pascal, pas de pistes cyclables! Quant au bitume québécois, il était fidèle à lui-même.
Bien sûr, faut d'abord sortir de Montréal et de ses banlieues.
Même muni d’un atlas et d’un parcours détaillé, on a trouvé le moyen de se perdre dans les rues de Brossard. Mais peu orgueilleux, nous n’avons pas hésité à demander notre chemin. Ce qui nous a permis de découvrir le boulevard Taschereau dans toute sa splendeur. Et ses contremaîtres de chantier bien occupés à prendre leur café.
Josée Nadia, à la tête de la meute, en passant près d’un de ses contremaîtres occupés à réparer l’autoroute 10, a presque entendu « vas-y cocotte, t’es capable »!
Une caractéristique de Brossard-Candiac-La Prairie : c’est fou ce que ça joue au golf, par là! Le golf semble vraiment le sport préféré des 450! Tellement qu’à 8 heures du matin, il se donnait déjà un cours sur le green de Brossard. Commentaire de Josée Nadia : je suis tellement peu fervente de golf que je ne me chercherai pas un chum dans le 450. Je te les laisse, Reinette!
Autre sport préféré: la tondeuse à gazon. Saviez-vous qu'il y en a qui semblent se faire une spécialité de tondre le gazon en diagonale?
Dernière caractéristique : les manoirs pullulent. D’immenses maisons comportant au moins 43 pièces poussent comme des champignons, là où étaient il n’y pas si longtemps des terres agricoles. Mais fort heureusement, on ne croit pas avoir vu de vaches à côté de ces manoirs...
Mais plus important encore, c'est un magnifique parcours. Les champs défilent, les paysages sont plus diversifiés. Mais malheureusement pour Pascal, pas de pistes cyclables! Quant au bitume québécois, il était fidèle à lui-même.
Bien sûr, faut d'abord sortir de Montréal et de ses banlieues.
Même muni d’un atlas et d’un parcours détaillé, on a trouvé le moyen de se perdre dans les rues de Brossard. Mais peu orgueilleux, nous n’avons pas hésité à demander notre chemin. Ce qui nous a permis de découvrir le boulevard Taschereau dans toute sa splendeur. Et ses contremaîtres de chantier bien occupés à prendre leur café.
Josée Nadia, à la tête de la meute, en passant près d’un de ses contremaîtres occupés à réparer l’autoroute 10, a presque entendu « vas-y cocotte, t’es capable »!
Une caractéristique de Brossard-Candiac-La Prairie : c’est fou ce que ça joue au golf, par là! Le golf semble vraiment le sport préféré des 450! Tellement qu’à 8 heures du matin, il se donnait déjà un cours sur le green de Brossard. Commentaire de Josée Nadia : je suis tellement peu fervente de golf que je ne me chercherai pas un chum dans le 450. Je te les laisse, Reinette!
Autre sport préféré: la tondeuse à gazon. Saviez-vous qu'il y en a qui semblent se faire une spécialité de tondre le gazon en diagonale?
Dernière caractéristique : les manoirs pullulent. D’immenses maisons comportant au moins 43 pièces poussent comme des champignons, là où étaient il n’y pas si longtemps des terres agricoles. Mais fort heureusement, on ne croit pas avoir vu de vaches à côté de ces manoirs...
Tout un exploit!
Alors qu’on vous a dit qu’on partait à l’aventure à deux, deux autres valeureux cyclistes se sont joints à nous pour le départ : Jacques Goldstyn et son fils David, 15 ans.
Et en fin de compte, ils nous ont accompagné toute la journée, jusqu’à Burlington. Un grand bravo à David qui a mouliné 160 kilomètres pour sa première grande randonnée. Fameux cycliste!
Et en fin de compte, ils nous ont accompagné toute la journée, jusqu’à Burlington. Un grand bravo à David qui a mouliné 160 kilomètres pour sa première grande randonnée. Fameux cycliste!
Les dérailleurs de l'Ouest?
Vous vous demandez pourquoi ce blogue s’appelle encore Les dérailleurs de l’Ouest? L'hiver dernier, alors que nous étions en Californie, ça avait du sens, mais à présent que nous sommes dans le Nord-Est des États-Unis, en route pour Boston?
Ne cherchez plus : nous arrivons à Boston par l'Ouest! Comme l'a dit Pascal (à moins que ce ne soit Tournesol?), on est toujours à l’Ouest de quelque chose! :-)
Ne cherchez plus : nous arrivons à Boston par l'Ouest! Comme l'a dit Pascal (à moins que ce ne soit Tournesol?), on est toujours à l’Ouest de quelque chose! :-)
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