Total: 270 km
Josée Nadia, sur son nouveau vélo performant: 12 heures
Pascal, sur son vélo hybride: 13h30
On est parti à environ 6 h 15 du Plateau Mont-Royal, Josée Nadia est arrivée à la hauteur du centre-ville de Québec (coin Wilfrid-Hamel et Marie-de-l'Incarnation) vers 18 h 15, je suis arrivé aux environs de la gare du Palais vers 20h. Même pas eu le temps de profiter des routes obscures du Québec: je suis arrivé en zone urbaine à la brunante!
Evidemment, il y avait longtemps que je n'essayais plus de soutenir le rythme d'enfer de Josée Nadia. C'était d'ailleurs convenu entre nous, chacun y allait à son rythme. Jusqu'à St-Sulpice (50 premiers kilomètres), tant qu'on était en zone urbaine, j'étais capable de rester dans sa roue, et jusqu'à Trois-Rivières (avec l'aide de 2 pauses, tout de même!), je n'étais qu'à quelques minutes derrière.
On est arrivé au centre-ville de Trois-Rivières, avec 140 km dans le corps, à midi.
On en est reparti à 13h 30 et c'est peu après, à la sortie de Cap-de-la-Madeleine, qu'elle m'a distancé et qu'on ne s'est plus revu, mais de toutes façons, après Québec, elle continuait jusque chez son frère.
Son frère habite Château-Richer: ça a donc fait à Josée Nadia un grand total de 300 km!
Au lendemain de cette excursion un peu hors de l'ordinaire, on disait tous les deux qu'on n'en revenait pas de l'avoir fait... C'est vrai que quand je regarde les chiffres, je suis impressionné... pour nous deux! Ma journée la plus longue était de 250 km, mais à une allure pas mal plus pépère. Or, ici, en tenant compte uniquement de la distance Plateau-Gare du Palais (270 km) ça donne à Josée Nadia une moyenne de plus de 22,5 km / heure... incluant les pauses et le dîner!
Il y a trois ans, j'avais fait Montréal-Donnacona (45 km de moins), il m'avait fallu 14 heures... et j'avais trouvé que c'était trop trop fatiguant et que j'avais là atteint mes limites!
Evidemment, on est conscient que le trajet était idéal: aucune côte pendant les premiers 180 kilomètres. Un vent de dos ou de côté, presque jamais de vent de face. Des pointes de 34-35 km / heure pour moi, de 42-44 pour Josée Nadia. Pas évident de pouvoir aller aussi vite dans un parcours en boucle!
Et n'allez pas croire que nous soyons si maniaques: on a rencontré pendant la journée deux autres duos de cyclistes qui faisaient eux aussi Montréal-Québec en une
journée... et comme on est en septembre, on peut présumer qu'il y en a beaucoup d'autres qui le font pendant que les journées sont plus longues!
Premier duo: un peu après Berthier, alors qu'on faisait une courte pause, on a été dépassé par deux gars, partis de St-Jerôme tôt le matin. Quelques kilomètres plus loin, Josée Nadia les a rattrapés... et leur a imposé un rythme tel qu'ils ont fini par décrocher! Moi qui était (de plus en plus) loin derrière, je les ai perdu de vue... puis 10-15 kilomètres plus loin, j'ai revu les deux gars arrêtés sur le bord de la route. Je crois que quand ils m'ont vu approcher, ils se sont empressés de réembarquer sur leurs vélos... Se faire dépasser par une fille, ça devait déjà être dur pour leur orgueuil, mais se faire dépasser par un vélo hybride, ça jamais! :-)
Deuxième duo: au centre-ville de Trois-Rivières, alors qu'on allait s'asseoir pour dîner, voilà deux autres cyclistes qui, eux, finissaient de dîner et repartaient, direction Québec. Ils étaient partis de Repentigny peu avant 7 h. Josée Nadia croit les avoir dépassés alors qu'ils étaient arrêtés dans un parc à Sainte-Anne de la Pérade.
Détail: aucun de ces 4 cyclistes n'avait de bagage. Reprennent-ils l'autobus le lendemain avec leurs cuissards encore humides? :-)
La température: rien à redire! La météo annonçait des averses dispersées à Montréal, TR et Québec à partir du début de l'après-midi, et des orages dispersés ensuite! Eh bien tout ce qu'on a eu, ce sont quelques gouttes pendant 30 secondes, à la sortie de
Cap-de-la-Madeleine, et puis plus rien! Il y avait encore des flaques quand nous sommes arrivés à Donnacona, il paraît qu'ils ont eu un gros orage à Québec, mais nous,
rien!
Vous voulez aussi faire Montréal-Québec?
- Non, il n’est pas nécessaire d’être des athlètes, aucun de nous deux ne l'est (et surtout pas moi, pour ceux qui me connaissent!). C’est plutôt une préparation psychologique : chacun de nous avait déjà fait une journée de 200 km dans le passé, et il s’agissait d’une boucle, donc on se disait que cette fois, on n'aurait jamais le vent dans le dos!
- Non il n’est pas nécessaire d’être super-équipé : témoin, le vélo hybride de Pascal.
- Rappelez-vous que c’est un parcours presque toujours plat, et que, si vous le faites de Montréal vers Québec, à moins d’être très malchanceux, vous aurez toujours le vent dans le dos.
- A partir de Berthier, et jusqu'à Québec, il y a toujours une piste cyclable ou un large accotement asphalté.
- Vous n’avez jamais fait plus de 100 km dans une journée? Commencez d’abord par en faire 125 ou 150. Vous serez surpris de voir que vous n’êtes pas nécessairement plus fatigué qu’après une journée de 100!
- Vous connaissez quelqu’un à Québec? Encore mieux : ça vous fait une raison de plus pour continuer, quand la fatigue tente de prendre le dessus.
- Encouragez-vous en cours de route : pour les uns, ce sera en calculant leur moyenne (« wow, je suis parti depuis 3 heures, et j’ai déjà x km! »), pour les autres en y allant un objectif à la fois (« d'abord, sortir de l’île »; « reste 30 km avant Berthier »; « on dîne à... »).
samedi 22 septembre 2007
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